Je dois dire que l’Office du tourisme pourrait disposer d’une salle d’accueil dans ces cas là.

- Ça y est, elle commence à contester !

J’espère que vous avez bien écouté tout ce qui s’est dit, néanmoins, pour faire plaisir à ceux qui n’auraient pas tout entendu, voici quelques rappels historiques : Historique_de_Beziers.docx

En sortant du parking nous nous engageons dans la ville la plus ancienne : tout en se dirigeant vers la Cathédrale Saint-Nazaire, nous traversons les rues Estienne d’Orves, rue de Bonsi, place Cantarelette. Nous passons devant la boulangerie gagnante du concours de  la « coque d’or » célèbre brioche biterroise. Du haut des remparts, nous avons une belle vue sur la plaine de l’Orb et l’église St Jacques.

La cathédrale Saint-Nazaire : elle est l’emblème de la ville imposante et fortifiée, visible de très loin, dressée sur l’acropole biterroise. Construite sur l’ancienne cathédrale romaine incendiée lors de la croisade contre les cathares. De style gothique, les éléments majeurs sont : le grand orgue œuvre de Guillaume Martois (il date de XVIIè siècle), la grande rosace de 10 m de diamètre, les 6 cloches dont le bourdon de 3958 kg de la fonderie Granier, le chœur, ensemble baroque du XVIIIè siècle, chef d’œuvre de l’art gothique.

Le cloître est inachevé, la galerie supérieure ne fut pas construite. La fontaine centrale a été déplacée place de la Révolution (c’est mieux qu’une guillotine !). Le cloître abrite une collection lapidaire. En contrebas se situent les jardins de l’Evêque qui dominent les remparts et l’Orb.

La fin de la matinée nous amène vers les Allées Paul Riquet pour bien prendre la mesure de ce que fut l’âge d’or de la ville, les grands magasins, les immeubles cossus, les grandes banques, le théâtre, la rue de la République et les grands commerces.

Regroupement aux halles de style Baltard, bien restaurées et bien agencées grâce au dynamisme de quelques commerçants.

12 h30 : Repas bien sympathique au restaurant Hallégria, qui nous offre les produits très frais du marché des halles.

14h30 : Une visite insolite à la boîte à musique. Mais il faut s’y rendre pour y croire ! Il existe encore des lieux avec des êtres exceptionnels. Ici un  musicien poète, ingénieur, artiste, un personnage hors du temps, avec son chat pour surveiller les souris qui risquent de grignoter sa musique. Elle est inscrite sur des cartes perforées pour alimenter ses orgues de Barbarie et autres « automatophones ». Si vous ne le connaissez pas, courez-y vite ! Amenez vos enfants et vos petits enfants, ils seront ravis. Ils comprendront mieux ce que furent les débuts de l’informatique.

Dernière étape de la promenade biterroise : la visite de la basilique Saint Aphrodise, en cours de restauration par les membres de l’association qui, très motivés, ouvrent les portes tous les vendredis et présentent leur travail qui s’inscrit dans la durée et dans une volonté affichée de ne pas laisser le temps dévorer les œuvres du passé.

Saint Aphrodise est le saint patron de la ville, il demeure très présent auprès des biterrois qui restent bien fidèles aux différentes cérémonies en son nom. Il aurait été décapité et sa tête jetée dans un puits serait remontée à la surface. Saint Aphrodise l’aurait prise et transportée sur un plateau. Sur son chemin les gens déposaient des escargots, il marchait dessus et ne les écrasait pas… De son retour d’Egypte, la ville de Béziers, gardera à jamais comme emblème le chameau, un animal totémique qui circule lors des fêtes biterroises.

Cette belle visite se termine joyeusement par un sympathique apéro vin blanc et coques offert par l’association des Amis de Saint Aphrodise et par l’ami Gérard.

Tout pour la convivialité. Merci à toutes et tous.  

Chacun peut rentrer chez soit, en pensant au fou chantant et à une rue de Béziers dont il parle dans sa chanson !

A Diu, comme on dit ici en occitan pour se dire au revoir.

Andrée.

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